Lettre aux Douaisiennes et aux Douaisiens

Chère Douaisienne, Cher Douaisien,

Douaisien d’adoption, je suis attaché à notre Ville pour l’avoir choisie, pour avoir décidé d’y installer ma famille et d’y voir grandir mes enfants.

Parce que je me suis senti accueilli à Douai chaleureusement et sans réserve, parce que je suis honoré d’avoir été adopté par elle, c’est avec énergie et passion que je veux aujourd'hui lui rendre ce qu’elle m’a donné.

Après un quart de siècle de gestion dirigiste par une même équipe, la routine s’est installée. Douai sommeille à l’ombre de Lille. Notre centre-ville s’asphyxie, faute d’une politique commerciale et de circulation cohérente, alors que se développent les zones commerciales voisines. Nos quartiers perdent à la fois leurs commerces et leurs services publics de proximité, et se sentent tenus à l’écart.

La Communauté d’Agglomération du Douaisis, qui prend en charge des compétences clés autrefois détenues par la Ville, n’informe pas clairement de ses objectifs et de ses réalisations les Conseils municipaux, démocratiquement élus par les habitants, dont elle émane.

À cela s’ajoute une politique de précarisation, mise en oeuvre par le président de la République et son gouvernement, qui fragilise chaque jour davantage les conditions de vie de bon nombre de Douaisiens. Cette politique reçoit le soutien du maire de Douai, de son équipe et du président de la Communauté d’agglomération du Douaisis.

Face à de tels défis, l’Union des forces de changement, à la fois politiques et citoyennes, doit être la première réponse. C’est donc à la tête d’une liste de rassemblement de toute la Gauche (PS, PC, Verts, PRG, MRC) que je pars aujourd’hui à votre rencontre.

Dans sa longue histoire, notre ville a plus d’une fois fait preuve des qualités de combativité et d’audace qui sont la force des gens du Nord. En osant construire et partager ensemble un nouvel avenir, nous ferons de Douai une ville plus juste, plus humaine, plus dynamique.

Douai compte sur vous, je compte sur vous,

Bonne et heureuse année 2008 à toutes et à tous,

Frédéric Chéreau